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  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 13:32

Vendredi soir.

Brune et moi nous rendons à l'anniversaire d'un copain, qui en arrivant à réunir une quinzaine de personnes sur une superficie d'appartement peut-être suffisante pour y faire rentrer une fraction de village schtroumpf, accomplit un second tour de force au moins aussi impressionnant que celui consistant à avoir attiré une quinzaine de personnes dans le quartier St Cyprien.

Les Toulousains ont la même furieuse envie de traverser la Garonne pour se rendre à St Cyprien que les Ouest-Berlinois ne sautaient de joie à l'idée de traverser le check-point Charlie pour aller faire du tourisme sur la Karl-Marx Allée.

... En 1970.

Après avoir déballé nos 2 bouteilles de Muscador, un odieux pétillant vachement bon dont la quantité de cadavres accumulés devant notre porte -en attendant le très hypothétique jour où nous nous déciderons à aller au recyclage- tendrait à démontrer que nous en sommes complètement fans, et après avoir compris que les autres avaient été beaucoup moins originaux en ramenant du vrai champagne au format décomplexé, nous nous installons dans l'appartement de l'ami, qui tout à sa joie d'avoir touché ses premiers salaires, en a oublié que l'on ne pouvait pas faire asseoir une dizaine de copains sur un écran plasma, fut-il assez imposant pour servir de Iphone-géant au Gargantua du défunt parc d'attractions Mirapolis.

On s'est assis sur le polystyrène de protection du-dit écran plasma.
... Pendant toute la soirée, ca a été par conséquent le cirque Pinder et ses incroyables équilibristes.

Très rapidement, et malgré le fait que nous buvions dans une décadence totale les quelques centilitres de champagne que je n'ai pas renversé à l'ouverture de la bouteille, j'en viens à me faire la réflexion intérieure que je revis là une soirée étudiante comme nous en faisions dans mon studio de Palaprat, quelques années plus tôt.

... Sentiment particulièrement exacerbé par le fait que rond comme des ministres de l'écologie, nous allions quelques heures plus tard traverser une partie du Pont Neuf en caleçons, par un temps à rendre un Ours Polaire particulièrement frileux.

... Et encore plus tard, lorsque nous nous retrouvions à comploter fiévreusement -et ivres morts, soit- devant ce bar crétin de crétins imbus d'eux mêmes qu'est la Couleur de la Culotte après s'en êtres fait jeter piteusement une première fois.

Aux témoins de cette soirée là : on avait pensé à se rhabiller au moins, avant de faire notre première tentative d'entrée dans le bar ?

(...)

Samedi.

Conformément à ce que j'avais annoncé pour faire rageusement bisquer Manon, mon amie qui fait des études de médecine depuis 10 ans et qui semble en avoir pour encore la même période à râler contre des gardes payées le Smic d'un Éthiopien, brune et moi nous levons honteusement aux alentours de 13h du matin.

Les médisantes diront même 13h01m30 secondes.
Tout de même, le « déjà ? » était un brin cruel, brune.

Et mérité ? Soit.

Après avoir résisté vaillamment à la tentation d'empoigner ma tondeuse électrique suites aux quelques remarques désobligeantes que j'avais pu subir la veille sur l'état de ma chevelure (« gras », c'était cruel, les aminches. Pas ma faute si je transpire de quoi remettre au niveau 0 la mer morte lors d'un partie de squash, quoi !), je craquais noblement en ne m'engouffrant que chez le 10ème coiffeur devant lequel je passais en moins de 3 rues parcourues.

Les Toulousains ne sont pas des adeptes du crâne rasé : nuance, ils ont une industrie du cheveux à faire tourner au moins aussi grosse que celle de l'aéronautique.

Lorsque je ressortais de chez le coupe-tiffs, j'avais la démarche d'un canard après une séance de gavages en vue des fêtes de noël, passablement étourdi par le « conseil l'air de rien » qui venait de m'être fait d'aller consulter un dermato, « parce que avec un peu de chance, vous pourriez gagner une ou deux années, après tout, vous êtes encore relativement jeune ... »

Lorsque vous apprendrez qu'un communiqué de l'ETA, de Corsica Corsica et d'action directe revendiquera l'attentat du coiffeur du boulevard de Strasbourg à Toulouse, ayez la gentillesse de ne pas rétablir la vérité auprès de l'AFP.

Avouez tout de même que y'a des bombes qui se perdent quand on se fait traiter de futur chauve, quoi.

Mes déambulations en compagnie de ma brune, pour se détendre un peu après l'infamie, allaient nous conduire place Arnaud Bernard, où j'allais avoir le plus grand mal à justifier ma haine des comportements populeux, et plus particulièrement, celui qui consiste à regarder un pompier monter sur une échelle pour évacuer les éventuels occupants d'un immeuble en feu, et espérer comme la masse de crétins le nez en l'air que l'on verra un type sauter par la fenêtre et repeindre le trottoir en s'écrasant quelques mètres plus bas.

Ne niez pas, pourquoi les badauds regarderaient une simple bête fumée monter d'un immeuble, sinon ?

Notre route allait enfin nous amener de nouveau à la Place St Pierre, où nous allions constater sobrement que la seule chance de trouver une moyenne d'age chez Tonton (le bar qui dépucelle l'estomac de la jeunesse Toulousaine) proche de nos aspirations (c'est à dire, au moins supérieure à 18 ans. Environ, hein, nous ne sommes pas si difficiles) était de venir effectivement à 18h, à l'heure d'un match de rugby.

40 minutes plus tard, et alors que la moyenne prenait de rudes coups à chaque nouvelle entrée d'un puceau en puissance dans le bar, nous prenions la tangente.

La soirée du samedi allait se poursuivre sur une orgie de Fajitas et de vodka, suivie d'un déplacement à la crémaillère déguisée d'une amie, que nous honorions de notre courte présence par une participation enthousiaste (de toute façon, que se soit pour se déguiser en aventurier à fouet ou non, toute occasion de sortir ma vieille veste en cuir est notoirement enthousiaste) et par l'apport de 2 bouteilles d'un mousseux particulièrement bon.

C'est certain, le Muscador ne connait pas la crise, à Toulouse.

A 2h du mat, la brune dormait du sommeil des justes.
... tandis que épuisé par les dernières 45minutes, je tentais de refroidir ma langue encore fumante sur le bac à glaçons du congélateur.

Sic et serviteur, merci.

(...)

Le dimanche, le réveil était encore une fois à une heure si avancée de la journée que la Manon avait probablement du finir sa garde du matin.

Du moins, l'ais-je espéré pour toi, lorsque je baillais devant Le Grand Journal, vers 12h30 ...

Après avoir harcelé de sms tous mes voisins pour leur demander vainement s'il ne leur restait pas un vague litre de lait (je compte militer activement pour que tout les appartements neufs soient livrés en série avec robinet d'arrivée de lait chaud. Ou de café au lait. Ou soyons fous, de café au lait avec 3 sucres, s'il vous plait.), la journée passait doucement jusqu'à ce que l'heure d'arrêter de se prendre avec ma brune des tôles administrées avec violence par une IA en forme même le dimanche ne vienne, et nous prenions la route du Cinéma Gaumont de la place Wilson.

... Comme en avaient eut l'idée à peu près les 9/10 de la ville et de sa banlieue.
Il devient décidément très difficile d'être original un dimanche grisâtre.

Nous sommes ressortis de la salle, où nous avons vu « Les Noces Rebelles », bon film que je subodorais pourtant et à tord de n'être qu'un prétexte pour réunir à nouveau Caprio/Winslet dans une voiture (s'il y'a toujours bien du cul à l'écran entre eux, il est tout de même satisfaisant de voir qu'il arrive même aux plus bellâtres niais d'entre nous de se prendre un « déjà ? » bien senti. Lui.), complètement déphasés, presque prêts à jeter des pavés sur le premier représentant de l'ordre que nous rencontrerions, fut-il un sénile gardien de jardin public.

Nous avons passé le dimanche soir à nous imaginer quitter le pays.

... mais en attendant que nous allions refaire le monde à Berlin ou Montréal, c'est à Dublin que nous irons passer un week-end moins « conventionnel », en Mars ...

On refait le monde comme on peut.


NB : Traduire "Revolutionnary Road" par Les Noces Rebelles ?
Etonnez vous de l'effroyable réputation des facs de lettres, après ca ...

NB2 : La version courte de ce post, c'est sur le blog de Brune qu'il faut la lire :
http://mespetitsboulots.over-blog.com/article-27720106.html



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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 17:16

Lorsque j'étais petit, et le premier qui fait une remarque sur l'emploi de l'imparfait signe pour un aller simple vers le fourneau de Landru, mon daron jugeait utile de ne pas m'exposer aux scènes qu'il pouvait juger un peu « osées » qui parsemaient ça et là certains programmes du PAF.


Autant vous dire que alors que j'avais encore 16 ans, mon père sautait toujours sur la télécommande comme un forcené héroïnomane et drogué au Red-Bull pour zapper la scène où des singes s'emboitent allègrement à la fin du père noël est une ordure.


Dès lors et pour me faire moi même une éducation sexuelle digne de ce nom, c'est à dire autre que cette fois où une classe entière de 4ème avait pu me voir rougir comme un tampon en période de règles douloureuses parce que la prof de SVT avait mis une cassette vidéo probablement réalisée à la fin des années soixante d... tout court, il a bien fallu que je fasse avec les éléments du bord.


C'est à dire pas grand chose, tout compte fait.


Très rapidement, j'allais finalement comprendre qu'il y'avait probablement quelque chose à voir dans les séquences que mon père zappait la transpiration d'un éléphant en rut au front, et j'allais scrupuleusement noter dans un coin de ma tête le nom des cassettes vidéos sur lesquelles la touche avance rapide avait été utilisée sans modération.


... Ce qui allait m'amener à d'atroces déconvenues lorsque un jour, le sopalin a portée de main (sic), j'allais comprendre que mon père avait simplement zappé parce que les discours de Valery Giscard d'Estaing n'étaient plus sa tasse de thé.


J'ai probablement mis un an à m'en remettre.

Brrr.


(...)


Alors que les tabous tombaient les uns après les autres dès lors que j'écumais les différentes séquences trouvées sur les VHS aux noms les plus insoupçonnables (élections 93, fallait tout de même avoir un caractère particulièrement borné pour supposer -à raison- que s'y trouverait une séquence des contes érotiques de France 3 -des sombres daubes, ceci dit au passage), ne restait en moins de temps qu'il n'en faut à un puceau ne vivant pas à l'époque de l'ADSL qu'un seul Rubicond à franchir capable de me faire trembler comme une feuille.


Le premier qui rajoute de sopalin prend une claque sur le nez.


Ce rubicond, c'était Orange Mécanique.


Depuis mes 10 ans révolus, l'interdiction du daron était tombée, plus lourde qu'un kilo de plumes lesté d'un kilo de plomb (ce qui n'arrange rien) : Nico, tu as interdiction absolue de regarder Orange Mécanique, je te préviens c'est les pères sévères si tu passes outre cette interdiction et je rigole pas.


Les pères sévères, c'était le nom de l'internat religieux situé à Angoulême et fictif dont mon père me menaçait régulièrement jusqu'à ce que mes carnets s'améliorent grâce à la photocopieuse de mon quartier.


Cependant, vint le jour où alors qu'il était devenu une évidence absolue que la cassette du nom de la rose allait rendre l'âme dans le magnétoscope si je la passais une nouvelle fois, ma main fébrile et tremblante (quoi pléonasme ?) s'arrêta sur la cassette d'Orange Mécanique, planquée derrière 3 rangées de discours de Valery Giscard d'Estaing.


Contrairement aux apparences, mon padre n'est de droite que 2 semaines avant les élections.


Je regardais la cassette, le regard bien que fictif désapprobateur de mon père sur les épaules, hésitant lourdement un franchir le rubicond simplement parce que j'en avais marre d'être le niais de service dans ma classe de 3ème qui n'avait jamais vu une séquence de cul tournée à une date antérieure à l'année 1970.


... 1 seconde et demi après m'être fait cette réflexion, forcément que j'avais ouvert le boitier contenant la cassette, près à l'enfourner dans le magnéto, tiens.


Cela jusqu'à ce que mes yeux se posent sur le post-il qui trainait dessus.


« Nicolas (mon père ne m'appelle comme cela que quand j'ai laissé ouvert la portière de la voiture ouverte et que en faisant une marche arrière, il a retourné la dite portière), je te rappelle que je t'ai strictement interdit de regarder ce film ... »


(...)


J'ai vu Orange Mécanique pour la première fois à l'age de 21 ans.



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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 16:00



Mes plus proches amis le savent .


Il n'y a que 4 choses en ce bas monde qui me transforment instantanément en un gamin de moins de 7 ans aux yeux émerveillés par la beauté des choses , ce qui est il est vrai assez facile lorsque l'on est connu pour être d'une naïveté aussi touchante que mon incroyable crédulité .


Ceux qui disent certes , mais y'en a beaucoup plus que 4 (choses) qui me renvoient à moins de 5 ans d'age mental ne sont pas de mes amis . Du tout .


Il y'a d'abord la neige . Je ne sais pas vous , mais en ce qui me concerne , à la vue de ce qui s'apparenterait même de très loin à un flocon de neige , je perds la tête et hulule derrière la porte de l'appartement .


Ce qui pose de terribles problèmes de voisinages à chaque fois que Brune ouvre le congélateur .


Il y'a ensuite l'Atlantique . Certains d'entre vous diront Oui , donc la mer en général , quoi .

Ce à quoi je leur répondrais pas trop agressivement s'ils parviennent à éviter le coup de hache qui s'ensuivrait , non , la mer ne me fait rien parce que je la trouve aussi insupportablement chiante qu'un dimanche passé à regarder Drucker , donc c'est bien de l'Atlantique que je parle .


Après , c'est vrai que je suis ridicule à japper sitôt que je me retrouve sur une plage d'Hossegor .

Mais là n'est pas la question .


Bien évidemment , les filles rentrent dans cette liste de choses qui me font perdre la tête , affirmation d'ailleurs qui risque de poser de terribles problèmes avec ma brune et c'est la raison pour laquelle je m'empresse de rajouter que de toute façon , il n'existe plus qu'une seule fille sur terre dans ma tête depuis 2 ans et quelques mois , et les autres ne sont plus par conséquent que des mecs à mes yeux depuis .


Ce qui pose indéniablement la question de mon éventuelle homosexualité chaque fois que je croise une jolie blonde .


Je rigole , j'en ai pas vu depuis 2 ans et quelques mois , ma puce .


Je vous dis même pas comme la hache n'est pas passée loin de ma tignasse méchemment ébouriffée .


Enfin , il existe les soirées dont on sait qu'elles peuvent potentiellement êtres vraiment chouettes : Anniversaires , pendaisons de crémaillère , dépendaisons de crémaillère , halloween (le premier qui dit quoi , cette lamentable fête commerciale importée des Etats-Unis ? , je lui rappelle que j'ai encore ma hache à portée de main) et bien sur , nouvel an .


... Ce qui dénote d'une certaine tendance à la persévérance dans mon caractère , parce que des soirées foireuses et à fortiori (gardien de la paix ...) , des nouvels ans consternants , j'en ai tout de même connu à la pelle au véhicule de chantier hydraulique dernier cri .


Eh bien les aminches , ça m'empêchera pas de tout faire pour que ce réveillon 2009 (on dit 2008 ou 2009 ? Oh , et merde) soit l'un des meilleurs que j'ai jamais fait .


Et avec un peu de chance , mes amis avaient tord lorsqu'ils ont parié hier que je serais le premier à m'effondrer sur un lit ce soir .


Faut-il qu'ils soient médisants , aussi .


Je souhaite une bonne année 2009 à tous , en ce qui me concerne , j'ai adoré 2008 .



NB : Et les enfants, évitez de finir avant 23H59 dans une baignoire comme votre aimable serviteur, une lointaine soirée de 2004 où j'avais du confondre les notions de "verre d'eau" et "bouteille de vodka pure" ...

 

Gasp.


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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 15:20
Le premier qui remplace le « R » du dernier mot de mon titre par un « L » prend une baffe.


Diantre les aminches, que c'est dur ...

Oui, que c'est dur de boucler cette 3ème année de blog, de m'imaginer repartir sur une 4ème, c'est à dire et concrètement autant de bêtises sans nom publiées, de réponses fuyantes à mes darons qui s'interrogent s'il est très légitime de raconter ses brouettes nerveuses sur le net, d'évasions linguistiques chaque fois que ma brune me demande s'il est bien pertinent de parler de telle ou telle ex ...

C'est bien simple : tenir un blog, c'est être dans le même état 24h/24 que si l'on prenait une dizaine de RedBull en intraveineuse.

Ok, exemple de circonstances.

Je ne compte plus les posts que je commence, et que j'avorte au bout de quelques lignes au point que le Pape réfléchirait à faire une allocution sur le sujet lors d'une prochaine MJC.

En plus, le blog ça rend mégalo.

Que diantre pourrais-je vous raconter ? Mes histoires juridiques semblent vous ennuyer plus qu'une rediffusion d'un Théma à 3h du mat sur les mouvements d'humeur des oursins de méditerranée orientale, et mes inévitables gafferies ont déjà été tellement narrées que j'aurais peur que vous me preniez pour un boulet multirécidiviste sans imagination.

C'est déjà fait ?
Au temps pour moi.

Bref, je me cherche un peu, et bien que l'envie d'écrire soit toujours aussi forte, les idées de trucs sympatoches à raconter sont aussi pléthoriques que des scènes de cul entières dans Gossip Girl.

Bon dieu que c'est mièvre, cette série.


Donnez moi quelques jours pour trouver une nouvelle orientation à ce blog, et je tenterais de ne pas vous décevoir.

N'ouvrez pas les paris, ça pourrait être atrocement vexant.



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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 14:12

Depuis mon dernier passage place du capitole, une veille de 1er Octobre, j'ai connu une évolution à rendre Darwin immodérément prétentieux.

Et croyez moi que cette raclure de Darwin a déjà un égo surdimmensionné.

Du petit étudiant sans grande envergure, aux trois quarts alcoolique et à 90% névrosé, il ne reste relativement plus grand chose, en dehors du fait bien sur que je sois toujours sans grande envergure, aux trois quarts alcoolique et à 100% névrosé.
Ca y'est, me voilà un « grand », quoique l'expression puisse sembler sensiblement inadaptée pour mon petit mètre 73 : j'ai un chouette boulot, mes cartes de visites, mes notes de frais et mes rdv foireux avec des andouilles qui lorsqu'elles ne prennent pas le temps de comprendre ce que je tente de leur expliquer, ne cherchent tout simplement pas à comprendre quoique se soit en me posant un sombre lapin.

Je commence à me demander si ce n'est pas une escroquerie, ce vague concept que l'on appelle « grandir ».

J'assiste à des mariages, heureusement et pour le moment des copines de Brune, mais je veille au grain pour ruiner le premier couple de mes amis direct que l'idée chatouillerait; j'apprends que l'une ou l'autre andouille a pondu un marmot sans trop s'en rendre compte, un vague jour d'inattention ; je fais des calinothérapies à mes rouquins poilus (mes chats, fallait-il le préciser) en espérant que l'affection qu'ils nous rendent contre des boites de Shéba sonnantes et trébuchantes suffiront à calmer encore quelques temps (une dizaine d'années ?) les ardeurs de ma brune pour un engagement plus « concret » de ma part.

Penser à doubler la dose de ronron, tiens.

Je prends des verres de temps à autres avec mes amis, et bien que nous tentions de sauver les apparences non sans une certaine bravoure, par exemple lorsque nous nous forçons à boire de l'alcool frelatée à 99° trouvée dans la réserve secrète d'une quelconque tante au poil dur et à la bise humide, je sais que le lendemain difficile n'aura pas la saveur de ceux qui ont précédé, ceux où nous retrouvions tous entre amis à émerger un peu partout et dans un peu tous les états, entre les meubles improvisés en lit pour la nuit.

C'était tout de même chouette, ce bordel a ranger le dimanche matin avant que les darons ne rentrent de week-end.

... Quoique cela ne servait pas à grand chose : le daron avait un pif sans égal pour dénicher les cigarettes écrasées malencontreusement oubliées derrière le canapé ou sous le tapis.

Mes « découverts », au moins aussi légendaires que le trou de la sécurité sociale, deviennent d'un ennui mortel, au point que je songe à brader ma carte bleue munie de son code sur Ebay, juste histoire de rigoler un peu, quoi.

Ah ah. Ce que j'ai pu rigoler, cet été 2005 où je suis rentré de vacances avec un découvert de 2200 euros ...

Je me laisse pousser mes cheveux, dans le secret espoir que quand je trébucherais dessus, c'est qu'ils seront assez long pour planquer les éventuels espaces vides qui ne manqueront pas de parsemer tôt ou tard mon crane.

Surtout tard.

Devenu aussi prudent qu'un banquier assureur Boudhiste n'ayant aucun intérêts dans le CAC 40, je me suis pris une mutuelle, le truc totalement inutile qui coute la peau du cul et qui n'est utile que pour tenir 5 secondes dans une conversation mondaine lorsque l'on lance avec fierté et dans un ton très « bon père de famille » (c'est une expression, ne rêve pas brune) : « oui, j'ai pris une bonne mutuelle, on est jamais trop prudent ».

A 50 euros par mois pour engraisser une armée d'escrocs en tout genre, ça fait cher la seconde mondaine.

Ben si, quoi.

En fait, je crois que s'il est une chose que je demanderais à cette garce d'horloge du Capitole ce soir, lorsque je remplirais encore un petit peu le dossier qui finira tôt ou tard par m'envoyer à l'hôpital psychiatrique, c'est bien de faire en sorte à ce que je n'oublie pas d'être drôle, avec toutes ces conneries, tiens.


... Notez bien que prendre rendez vous chaque année avec une superstition aussi grotesque, cela attesterait tout de même de bonnes prédispositions pour ne pas totalement devenir con... plêtement banal.

Enfin j'espère, disons.


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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 08:28
J'étais aveugle.
J'étais une brebis innocente marchant à pas feutrés dans la vallée du mensonge, de l'ignorance, et de  la bêtise collective.

Mais non, je ne me rendais pas à la tour TF1, c'est une image, quoi.

Ce matin, je tentais de dessouder les paupières de mes yeux au dessus d'une tasse de café, du moins j'espère que c'en était bien, lorsque ma brune, qui regardait négligemment cette pouf d'Hélène s'inquiéter/s'angoisser/s'interroger sur la fin du monde à cause des garçon, eut cette phrase qui allait rester aussi célèbre dans les temps futurs que Veni vidi vichy.

Je suis en forme, un jeu de mot aussi foireux à 10h20 du mat, on se refait pas.

Voici donc ce qu'allait sentencieusement exprimer la brune, tout en se faisant élégamment éclater un poil resté sous la peau de ses petits ongles vernis :

« En fait, Hélène et les garçons, c'est les mêmes dialogues que ceux du film de cul de M6 du dimanche soir, mais sans scène de cul ... »

... Ma vie en serait changée à jamais.

Notez bien qu'on a tous du espérer un jour que cette niaise d'Hélène se fasse effectivement prendre sauvagement sur le flipper par un clochard du 18ème, rien que pour lui ôter cet air souffreteux insupportable qu'elle affiche dès qu'un truc la contrarie, genre, « c'est horrible il n'y a plus de sucre en poudre à la cafet », etc ...

Enfin, c'est une opinion personnelle, hein.

... Brune, qu'as tu mis dans mon café ?


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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 13:10
Je suis en train de finaliser la rédaction d'un manuel pour Overblog (mon employeur, faut suivre !) et je viens de remarquer un point d'exclamation qui a été placé par mon correcteur à coté d'un paragraphe, disons, très "personnel".

C'est con, je l'aurais bien laissé moi ...


Le paragraphe en question :

"Il arrive que votre navigateur plante, que votre petite sœur s’amuse à appuyer sur le bouton off, que votre chat ait une nette attirance pour la touche reset de votre ordinateur. Dans ces conditions, vous apprécierez la fonction d’enregistrement rapide, également disponible dans « Afficher toutes les options de publication », qui vous permet de prendre une assurance contre tout ses risques.

Notez aussi que votre article est de toute façon automatiquement sauvegardé toutes les 5 minutes, Overblog ayant pris en considération le cas de ceux qui se disent « il faudrait que je sauvegarde au cas où … » mais qui tout à la rédaction de leur article, n’en font rien.

Et se le reprochent vivement lorsque le chat plante la petite sœur sur le bouton off."

 

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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 11:55
Lorsque Brune avait évoqué l'idée fugace, courant Juin, que nous puissions nous rendre durant l'été en Andalousie, j'avais fait comme tout bon mâle qui se respecte : levé la tête de l'écran de mon ordinateur un court instant pour répondre un bassement hypocrite « oui oui », ce qui décrypté en langage commun signifiait clairement que je n'avais même pas entendu sa suggestion.

Ou pire : je voyais là dans la proposition de brune une lubie féminine qu'il ne me couterait rien d'accepter, puisque de la même manière qu'elle n'avait pas acheté finalement cette petite paire de chaussures qui lui avait fait de l'œil, l'Andalousie resterait un projet aussi mort né qu'un spermatozoïde au fond d'un préservatif durex.

Les lectrices de ce blog savent maintenant ce qu'il passe par l'esprit de leur mâle lorsqu'il répond oui-oui de derrière son ordinateur.

Et les mâles lisant ce blog devraient se méfier des inepties propositions de leurs brunes : ils pourraient bel et bien se retrouver en plein aéroport Andalous avant même d'avoir compris quoi que se soit à ce qui leur arrive.

(...)

Dès lors que nous étions sortis de l'avion, et bien qu'il soit aux alentours de 23h, le premier réflexe naïf qui était le mien était de chercher vainement l'interrupteur du four.

Notez bien que certains ont eu ce réflexe récemment alors qu'ils étaient encore à l'intérieur.
De l'avion.

L'aéroport de Grenade avait beaucoup en commun avec celui de Beauvais, par lequel nous étions passés lorsque nous nous étions rendus en Irlande : la première opinion que l'on pouvait s'en faire comme cela à brule pourpoint était que nous avions atteri dans le Petit Casino en bas de chez nous.

Je veux bien que l'avion se soit banalisé, mais certains aéroports ne ressemblent vraiment à rien.

Étant doté d'un mauvais esprit particulièrement critique, j'allais passer nos première minutes Andalouses à bougonner silencieusement d'amères diatribes sur l'idée saugrenue de ma Brune de nous avoir envoyé dans une destination que je jugeais, disons, folklorique.

« Beuh, c'est moche. Et puis qu'est ce qu'on fait là ? On aurait pu faire des férias plutôt, tiens. Et puis va faire chaud. Et puis je m'en fous de l'Alhambra. Dire qu'on aurait pu rester pénards sur une plage. Ah non, les plages me barbent. On aurait pu ... oh et merde, je hais les vacances. »

C'est un peu le drame lorsque l'on arrive par la navette de l'aéroport dans une ville que l'on ne connait pas : celle-ci semble prendre un malin plaisir à vous faire passer par les coins les plus sinistrement déprimant de la ville.

Et le chauffeur a beau vous avoir dit qu'il allait vous prévenir quand vous seriez à votre arrêt, vous ne pouvez pas vous empêcher de le regarder avec les yeux d'un chaton à qui vous feriez miroiter un paquet de Shéba juste parce qu'il a l'air con sur deux pattes, chauffeur dont vous êtes persuadés qu'il vous a forcément oublié et que votre arrêt, eh bien, c'était le précédent.

Je suis un touriste insupportable.
Ceux qui diraient insupportable tout court ne seraient pas si loin de la réalité.

Lorsque nous descendions enfin de la navette, mon visage avait pris une couleur légèrement verdâtre tendance gerbe vieille de 4 jours. D'un, j'ai toujours détesté les cars, et de deux, je suis moyennement dans mon assiette après avoir passé 45 minutes à craindre que le chauffeur ne dise « voilà, c'est votre arrêt » alors que nous étions arrêtés à ce moment là au bord d'un périphérique / d'un hôtel ibis mais en pire / d'un Macdonald / d'une gare internationale de trains à vapeur.

C'était être d'autant plus médisant que si l'organisation avait seulement relevé de ma personne, sur que l'hôtel aurait été placé à mi chemin d'une déchetterie Tchernobilienne et d'une raffinerie de type AZF ...

(Be Continued)


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1 août 2008 5 01 /08 /août /2008 08:48
NB : Nouveaux trentenaires, ne sautez pas de suite par la fenêtre (vérifiez au moins que vous n'habitez pas au RDC, disons)

NB² : Hop, un petit clip d'ambiance "farniente" pour ce dernier post avant, pour la première fois depuis 1 2 3 4 ans, mes premières vacances de plus de 4 jours ! C'en-est-fou-c'est-pas-croyable les aminches. Juste un détail : les vacances, ca ressemble au dimanches ? Oui ? Ah ...



Voiçi une petite liste des choses que j'aimerais bien réussir à faire avant mes 30 ans.
Une sorte de sommaire des prochains posts (ou une épitathe funèbre, au choix), en somme ...

- Sauter à l'élastique d'un pont : Il se peut que se soit d'ailleurs la dernière chose que je fasse avant mes 30 ans, puisque chaque fois que j'imagine la scène, je me vois déjà en train de basculer dans le vide alors que le type qui me tournait le dos à coté de moi dit « Tu ne sautes surtout pas avant que je te donne le top, hein ? Bon, je vais accrocher l'élastique et ... Nico ? Nico ? »

- Conduire une Formule 1 : Ayant passé une bonne partie de mes jeunes années à tourner en rond sur des karts tout croulants dans des hangars monstrueux refoulant une odeur de fuel au moins aussi insupportable que l'odeur rencontrée dans une maison de retraite, j'aimerais me payer ne serait ce que 10 minutes de Formule 1, fut-ce au prix d'un endettement record qui me rendrait ma pleine capacité d'épargne aux alentours de mes 80 ans. Dans le fond, une situation assez semblable à celle qui est la mienne actuellement, donc.

- Gagner un match de tennis : je ne suis pas un mauvais joueur, mais chaque fois que je mène un match et qu'il ne me reste que 2 jeux à gagner pour remporter la manche, je m'effondre systématiquement et c'est un adversaire hilare et limite les larmes aux yeux qui me serre la main. C'est très vexant.

- Avoir un gamin : même si je le souhaite le plus tard possible, genre pas avant une bonne huitaine d'années, je ne serais pas contre d'avoir un petit crétin à qui botter le cul chaque fois qu'il me ramènera un bulletin lamentable. Parce qu'après tout, y'a pas de raison que je ne profite pas à mon tour de cet ineffable privilège de parent consistant à pouvoir faire la morale quand on a été 3 fois pire soit même en son époque.

- Monter ma boite : Je veux absolument créer ma société, je m'imagine très bien à la tête d'une holding rachetant à crédit société après société tout en promettant qu'elles seraient l'affaire de ma vie, tout revendre au bout de 2 ans et m'enrichir crapuleusement sur le dos de l'État une dizaine d'années plus tard. Ouais, ça me botterait bien, donc.

- Arrêter de fumer Pas fou non ?

- Ne plus boire de boissons pour gogos JE suis un gogo, donc non.

- M'installer au Québec. Je me damnerais pour pouvoir bosser dans ce beau pays que je n'ai jamais vu (alors comment je sais qu'il est beau ? M'en fous, je le présume) et m'y moquer à distance de la France en train de voter la réélection de Sarkozy, qui aura fait campagne sur le thème « Ensemble, la fracture sociale n'est plus possible et c'est la faute de l'insécurité ».

- En être à ma 8ème année à raconter des bêtises sans nom sur un blog traduit en 12 langues et rendant hilare des internautes aussi bien Chinois que Zoulous. Surtout Zoulous.


Bonnes vacances à tous, on se retrouve aux alentours du 16 Aout pour la fin de la saison 3 de ce blog (gasp) et pour entamer dans la joie et la bonne humeur (et les coups de soleil) la saison, ouah, 4 de cet incroyable tissu électronique de conneries ...

Nico




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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 19:58

C'est un peu comme lorsque je suis parti de Jean Jaurès.

Je me souviendrais toujours de quand je suis parti de chez mes parents . C'est bien simple : c'était probablement le pire jour pour en partir . Nous étions en Juin , il faisait une température à libérer drastiquement de la place en maison de retraite , et j'étais en plein exams : indéniablement le moment idéal pour enchainer les allers retours de 400 mètres séparant mon premier appart du cocon familial , les bras chargés de meubles tellement lourds que je les soupconne d'être responsable de l'étonnante musculature qui fait la fierté de mes bras encore aujourd'hui, 5 ans après les faits .

Je suis une guimauve aux bras de musclor .
Pas toujours facile à assumer sur les plages .

Rectification : c'est totalement impossible à assumer .

Lorsque je m'étais retrouvé , le soir venu , dans mon nouvel appartement mais également le nez dans mes cours pour une révision de dernière minute (ce qui en langage nicolien signifie : première lecture aux alentours des 3h du mat qui précèdent l'examen , quelques demi-heures plus tard) , je m'étais rendu compte que tout compte fait , y'avait peut-être un vice de forme quelque part dans le contrat qui avait prétendument stipulé : prendre ton appart te permettra d'avoir une vie « cool » .

Dégoulinant au dessus de ma copie et assis sur une chaise qui aurait soulevé le coeur du pire des inquisiteurs , le doute était permis .

C'est fou ce que les étudiants peuvent se munir de meubles crétinement inconfortables .

(...)

Je suis assis derrière mon bureau de « standardiste » , une vue sympa sur un soleil se couchant sur Toulouse , ce qui m'amène à objecter que vu son rendement de ces derniers jours , il doit pourtant pas être sacrément fatigué , le bougre .

Ce sont mes derniers appels d'andouilles se plaignant de mille et un maux , le un correspondant au fait qu'ils trouvent que le type à l'autre bout en ligne n'est tout de même pas très compétent pour résoudre leur problème gravissime .

Non , sinistre crétin : le fait que votre jeune voisin écoute de la musique à 21h ne me pose pas de problème .

Je regarde le plateau sur lequel j'ai bossé et en fin de compte , comme avaient l'air de le sous-entendre mes nouveaux anciens patrons , sacrément grandi , puisque en moins de 4 ans , j'ai tout de même réussi à arriver , sur la fin et de temps à autre , à l'heure , ou si peu s'en faut .

J'ai tout de même une notion très particulière de « ponctualité » .

(...)

J'étais à un boulot facile et au final , plutôt sympa .
Mon nouveau est génial et probablement encore plus sympa . Et j'ai fait l'impossible et plus encore pour le décrocher .

... Alors pourquoi suis-je si terrorisé à l'idée que dans 1 heure et 5 minutes , il ne sera plus que LE travail ?


Ps : Ce texte a été intégralement rédigé avec mon habitude ridicule de mettre des espaces partout .
Ah mais .

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