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  • : Le Petit Nicolas mais en Plus Grand
  • : Imaginez seulement que le Petit Nicolas soit devenu Grand ... Les aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur, aujourd'hui en poste à Montréal.
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Bienvenue sur le blog du Petit Nicolas mais en Plus Grand !

Ce blog présente les navrantes aventures d'un ex étudiant en droit gaffeur et étourdi, sous la forme de petites histoires tirées de la vie réelle et tournées monstrueusement en auto-dérision. Depuis Juin 2011, le blog traite de mes nouvelles aventures au Canada et de mon installation à Montréal. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les anciens posts pour comprendre les nouveaux, ceci étant, et si c'était par la fin du blog que tout commençait ?

Alors pour reprendre depuis le début : 31 Octobre 2005 - Halloween et moi

Bonne lecture !
Nicopoi@GrandNicolas.com
22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 12:03


Jennifer Paige - Crush


Existe t'il une formule diplomatique idéale et opportune qui reviendrait , grosso modo , à dire avec tact et délicatesse à sa charmante brune que l'on aimerait bien profiter des 24h de repos dont on dispose miraculeusement pour aller se rotir à la plage , tout en sachant pertinement que la brune ne sera pas du voyage , employée qu'elle l'est par une employeuse aussi concilliante que le baron Antoine Ernest Seilleres ?

En ce qui me concerne , je n'ai rien trouvé de mieux que " Ne t'inquiète pas , je serais rentré pour 20h " .

Et tant pis si cela revenait à passer plus de temps à suer à gros bouillons dans ma 306 qu'à me dorer la pillule à Leucate plage , tiens .

J'ai toujours eu une aversion profonde pour les disputes stériles .
Ceux qui penseraient que je n'ai plutot pas le courage pour les affronter seraient mauvaises langues .

Ou des ex .

(...)

L'autoroute reliant Toulouse à la Méditerranée se caractérise essentiellement par une donnée très précise : elle est effroyablement chiante . 
J'ai longtemps cherché des moyens d'égayer ces 150 insoutenables kilomètres me séparant du soleil et de la plage , mais en dehors de la fois ou je me suis retrouvé embarqué sur cette chienlit goudronée parce que j'avais raté la dernière sortie du périphérique avant le péage , passant de ce fait une heure enjouée à renouveller mon répertoire d'insultes et jurons abominables , bref , en dehors de cette fois la , j'avoue n'avoir jamais trouvé le moindre intéret aux bêtes panneaux sur le coté s'extasiant sur le parallélisme entre le canal du midi et cet enfer routier .

Non mais sérieux , combien de personnes lisent le panneau "St Férreol , partage des eaux" , et n'ont jamais pour autant juste tourné la tête pour vérifier si c'était vrai ? Hein ?

J'arrivais à Leucate avec à peine 2h de retard sur l'horaire initialement prévu -la routine , donc- , et retrouvais Jeremy qui n'avait pas , contrairement à une idée recue , totalement mangé la table de son appartement à attendre mon arrivée pour déjeuner .

Mais un cas de cannibalisme à bien failli se produire dans le Languedoc Roussillon , ce jour là .

" Bon , au moins tu es la , on va passer une bonne petite journée et on pourra prendre un apéro sur la plage ce soir . " , soupira Jeremy .

Aie .

" Et Brune , a quelle heure arrive t'elle ? "

Ouille .

" je … je propose qu'on commence par parler des sujets qui ne fachent pas , je ne suis pas totalement sur que tu sois pret à entendre ce que j'ai à te dire ... " , balbutiais je plus livide qu’un De Caprio marinant bêtement au milieu de glacons sans raison apparente , en plus .

Ce n'était qu'après 10 minutes de torture intensive , minutes qui m'avaient vu menacé de consommation par le nez de calamars baignants dans une huile on ne peut plus douteuse , que je me résolvais à avouer l'intenable vérité .

" Je-n'ai-pu-venir-qu'en-jurant-d'être-rentré-ce-soir-mais-pour-m'excuser-je-vous-invite-à-aller-faire-du-karting-mais-ne-tapez-plus-s'il-vous-plait ! " , hurlais le nico terrifié par l’abominable poulpe seché .

Encore un insoutenable cas d'atteinte aux droits de l'homme , tiens .

C'est ainsi que je sacrifiais 2 des 5h dont je disposais pour vérifier que le sable n'ait pas changé de couleur par rapport à l'année précédente , en me rajoutant une nouvelle centaine de kilomètres dans les pattes sous un soleil de plomb , lorsque nous cherchions vainement une piste de karting que je voyais beaucoup , beaucoup moins près de Perpignan que cela .

Il est vrai que je ne voyais pas Perpignan si près , si près des Pyrénées non plus .

(...)

Le soir venu .

Je passe une bonne demi heure à me ronger les ongles les doigts -voyant l'heure tourner et pensant à la douce mélodie que je risque d’entendre jaillir de mon portable lorsque Brune comprendra la teneur exacte de mon retard- , pendant que Jerem et un de ses amis rangent l’appartement dans une sorte de crise d’hystérie qui , un court instant , me rappelle les retours de week end de mon doux papa .

C'était très impressionnant à voir .

Avec seulement 2 petites heures de retard sur l'horaire benoitement envisagé lorsqu'il s'agissait d'apaiser une Brune en furie , et alors qu'il ne me reste que des moignons là ou naguère j'avais de jolis petits doigts bien dessinés , nous prenons la route de Toulouse .

Quelques minutes passent avant que je ne remarque que , disons , un certain malaise semble avoir pris d'assaut la bonne humeur de mes compagnons de route .

Disons le nettement , ils ont virés au vert .

"Nico , ta voiture vibre ..."

Les gens sont médisants tout de même .

Une 306 toute rouge qu'elle en ferait palir une Ferrari , et on ose faire le difficile ? Franchement , les pirates en foutaient par dessus bord pour moins que ca . 

Si seulement les pirates avaient possédé une 306 .

Etant quand même foncièrement honnête , sauf peut être en dehors des fois ou je suis à la Fnac et que j'explique au suspicieux vendeur que ce n'est tout de même pas ma faute si l'ordinateur est déjà unitilisable après une journée Place Esquirol , je concèderais que ma voiture , depuis 6 mois , avait une très légère tendance à vibrer plus qu'une groupie des Worlds Apart sitôt que l'on dépassait les 90,2 Kilomètres heures . 

Je vous laisse donc imaginer à 130 km/H sur Autoroute . 
Un A380 au décollage sur les pavés de la Place de la Concorde eut paru - en comparaison- plus sécurisant .

Mais bon , comme je le disais à Jerem qui passa le voyage à s'imbiber d'alcool dans l'espoir que la douleur serait moins cuisante en cas d'accident , il n'y avait franchement pas de quoi paniquer .

Après tout , ce n'est pas comme si mon père avait constaté que les bandes de roulement des deux roues arrière étaient à l'agonie et au bord de la rupture ...

Gaston.jpg

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 12:51


Madonna - Music



Il y’a des journées comme ça . 

La fête de la musique , en théorie , est une journée qui ne devrait qu’être bonne . C’est bien simple : on l’idéalise toute l’année , se plongeant dans des plans fantasmiques qui promettent de vous faire oublier toutes les soirées précédentes , soirée des résultats du bac y compris .

Sachant qu’en ce qui me concerne , j’avais failli être largué pour l’ex de ma copine d’alors ce jour là , il faut avouer que j’aurais mérité de repasser le bac juste pour cette bénigne contrariété .

La fête de la musique , il existe à ma connaissance un nombre déconcertant de raisons pour préférer la passer dans une chambre d’isolement capitonnée de la pas si désagréable clinique psychiatrique d’Aufrery que fréquenta naguère ce charmant garçon , Patrice Alègre .

Tiens , je vais appeler pour savoir s’il a libéré sa chambre .

Mais que diable pourrais t’on faire pour passer une soirée apocalyptique proche de celles vécues par un Nico , me direz vous , charmants petits taquins que vous êtes .

Ben tiens . Vous pourriez :

- Vouloir passer cette soirée en compagnie d’une vingtaine de vos amis . Succès garanti : tous les 5 mètres , l’un d’entre eux dira bonjour à un niais quelconque de ses connaissances , s’attardant pour lui raconter des banalités à faire frémir Jean Pierre Pernaud lui-même .
Bien évidemment , vous perdrez de vue la moitié de vos compagnons toutes les 10 minutes , et passerez votre soirée à poiroter devant le pire groupe qui ai décidé de s’exhiber .

- Garder votre téléphone portable sur vous . En dehors des risques réellement non négligeables que vous le perdiez au bout de 7min30 -particulièrement si vous vous nommiez Nico- , vous devrez vous époumoner plus efficacement qu’au sommet de l’Everest à hurler « t’es ou » , vainement évidemment puisque c’est un fait : aucun téléphone ne fonctionne pendant la fête de la musique . Vous marqueriez encore quelques points dans votre quête d’une soirée pourrie si vous aviez la prévenance de vous munir d’un téléphone à la batterie presque vide : attention qu’elle ne le soit pas totalement non plus , sinon vous pourriez vous résigner à ne recevoir aucun appel . Une batterie presque vide vous donnera beaucoup plus surement d’atroces sueurs froides lorsque vous recevrez tous les appels à la con dont vous n’avez cure , et que votre communication se coupera quand celui ou celle que vous deviez retrouver disait « retrouve moi deva… » .

- Espérer profiter de la soirée pour se rabibocher avec une ex . Alors là , permettez moi de vous dire que vous toucheriez au caviar , au Dom Pérignon de la chienlit . Etant de nature curieuse , j’ai essayé 2 fois . La première fois , j’ai retrouvé mon ex avec qui je venais de me remettre en train de rouler une pelle à un sinistre inconnu , et la seconde fois , l’ex m’a fait une scène parce que , je cite , « je n’avais pas réservé ma soirée pour ne la passer uniquement avec elle » .

Y’a quand même des coups de guitare qui se perdent .
Mais je tiens à mes principes .

- Vous pourriez installer le programme à la con qui ne sert strictement à rien sur votre ordinateur tout neuf (sic) , installation qui aura pour résultat de vous afficher un tout mignon écran tout bleu des le demarrage de votre ordinateur , et vous enverra aussi sec au service après vente de la Fnac pour jouer votre très grand numéro de "C'est scandaleux , je comprends pas , un ordinateur tout neuf ..."

- Enfin , vous pourriez envisager de faire quelque chose de très très utile , surtout un soir de la fête de la musique , comme par exemple foncer à Ikéa a 18H15 (soit l’heure de pointe , forcément) , tout en sachant pertinemment que vous n’aurez absolument aucune , mais aucune chance de vous garer au retour , bien que vous serez probablement chargé comme une mule , à moins de 100km de Toulouse , et encore , en double file .

Pour être franc , je n’ai pas encore expérimenté cette dernière méthode .

Sans doute la raison pour laquelle je vais à Ikéa ce soir à 18H15 :
J’ai horreur des lacunes …

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 17:12

Lundi matin .

La place Esquirol vaque à ses occupations . Les employés de « la mie câline » (dire qu’il existe des écoles de marketing , tout de même) poursuivent l’intoxication de la ville à grande échelle avec leurs odeurs chimiques plus proches de celle du zombie en décomposition avancée que de l’odeur d’une baguette , fut elle industrielle ; le roumain d’en bas continue à marcher sur les genoux , ignorant probablement que c’était les bras qui manquaient à la Vénus de Milo mais on ne peut pas tout savoir ; les distributrices de journaux gratuits échafaudent de pervers traquenards pour quadriller la place , ne laissant aucune chance au moindre pauvre patient d’éviter l’ingurgitation massive de pub entrecoupée , ça et la , de brèves AFP . 

Tout ce petit monde se glace de terreur lorsqu’un cri rugueux , sortant d’une fenêtre d’un immeuble en apparence anodin , déchire la quiétude qui régnait jusqu'alors sur la voie publique . 

« He’s Alive ! Alive ! » 

Dr Frankenick venait de retrouver son cerveau . 

Mais revenons un peu en arrière . 

(…) 

Une semaine plus tôt . 

L’impossible n’est plus Nicolien : je me suis réveillé avant que mon réveil n’émette timididement , averti qu’il l’est par ses (nombreux) prédécesseurs , un murmure de son destiné à me sortir de mon coma cerébral . 

Sin city a honteusement piraté mon adage « un réveil meurt , un Nico s’éveille , c’est dans l’ordre naturel des choses . » 

Je prenais la direction de l’école de journalisme , à laquelle j’avais la prétention de concourir pour tenter d’oublier que je n’aurais jamais l’occasion d’arriver en rollers à un tribunal , et pour montrer à mes insoutenables diplomés d’amis que moi aussi , nom d’une pipe , je peux prétendre à de sérieuses études . 

Et onéreuses , mais là n’est pas la question . 

L’apogée de cette glorieuse épopée ayant été le moment où après avoir livré un sérieux réquisitoire contre les quotidiens gratuits , l’examinatrice de mon entretien de motivation me présentait l’homme resté silencieux depuis le début a coté d’elle comme , je cite , le « directeur de la publication de 20 minutes » . 

C’était une blague de sa part , mais n’empêche que jamais ma carte d’identité annoncant 1m75 n’avait été aussi mensongère qu’à ce moment la . 

Arrivé au terme de mon execution concours , je pouvais dès lors et fort logiquement décompresser , souffler , bref , tenter d’amorcer un retour à une tension plus proche de celle d’un ministre d’Etat menacé dans sa circonscription que celle d’un cable électrique destiné à décourager un T-rex à Jurassic Park . 

C’était sans doute fixer la barre un peu haut . 

Quelques violentes engueulades avec Brune allaient donner une réplique convaincante au Big Bang qui vit la naissance de notre système solaire il y’a quelques temps de cela , colères noires qui m’amenèrent à ruminer qu’après tout , on peut très bien vivre avec un ulcère et des nerfs grillés plus efficacement qu’au four à micro-ondes . 

C’est bien simple : j’ai noté un réchauffement de l’eau thermale de Calicéo au moment ou nous nous y sommes plongés pour noyer notre discorde . 

Comme de juste , la semaine fut essentiellement marquée par la cruelle absence de mon petit ordinouillet à moi , mon portable adoré , disparu sans laisser d’adresse , sans doute enlevé par un ancien membre des Farcs désireux d’apporter de quoi distraire cette nouille de Bétancourt . Le courrier recu jeudi portant la mention objet trouvés fut source d’une joie aussi vive que passagère , tel un vulgaire Juppé : seul mon portefeuille a été retrouvé par le personnel de Tisséo . 

Mon voleur aura t’il été dégouté par le vide effarant caractérisant l’emplacement prévu pour les billets ?
Ais je une nouvelle fois été victime de ma légendaire étourderie ?
 

Toutes les options restent ouvertes .
Surtout celle qui m’innocente , de préférence .
 

Pour rajouter à mes nombreuses causes de stress , ma collocation s’achève . Clément est parti vérifier que l’herbe n’est pas plus verte en Inde (un séjour de 3 mois , si le temps le permet ou que Europe assistance n’a pas du le rapatrier en plusieurs petit colis avant) , et Antoine , passablement dégouté de vivre dans un appartement sans frigo , fait chuter les statistiques de participation aux élections Esquiroliennes . 

Oui , précision utile : Clément est parti avec le frigo .
Pour citer Lebrac après que Gaston ait « arrangé » le frigo acheté par Prunelle :
« Le coca bouillant , c’est moche . »
 

Ce à quoi je rajouterais : la mozzarella , le lait , la crème fraiche , le rosé , les bierres , le beurre … 

(…) 

Dimanche soir . 

Mon voleur a t’il trouvé mon ordinateur trop lent , et jugé utile d’accroitre les capacités de son processeur en y greffant mon cerveau ? Une douleur monstrueuse s’est amplifiée tout au long de la semaine dans ma tête , au point qu’en ce soir de fin de semaine , j’ai une furieuse envie de réclamer la grâce de William Wallace , contre la promesse qu’on me décapitera à sa place . 

Tout anachromisme mis à part , bien entendu . 

Une leucémie fulgurante ? Une double tumeur gratinée ? Ma tête s’est elle transformée en Kebab avec sauce ketchup mayonnaise s’il vous plait ? Toujours est il que ce samedi , je me sentais dans un état peu conforme avec ma bonne humeur habituelle , à mon grand dam d’ailleurs . 

Brune allait apporter la solution . 

« Nico , tu t’es fait voler ton ordi et la ou je me serais lamenté pendant 3 mois , tu as tout pris sur toi . Tes collocs se barrent en te laissant le soin de l'état des lieux tout en embarquant le frigo , tu as eu de grosses emmerdes de tunes , on s’est engueulés quand tu avais besoin de réconfort et tu aides tout le monde sauf toi même . Ah , et tu as oublié un code secret que tu tapes 5 fois par semaines depuis 2 ans , et tu focalises la dessus . Je pense des lors que tu n’es que stressé … » 

Diagnostic osé , quand même .

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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 21:49

Non mais tu te prends pour qui ?

Que crois tu , sinistre con , sous endive lidl périmée , triple connard à la sauce béchamel ! Que tu as réussi à m’atteindre ? Non mais sincèrement , ne te rends tu pas compte à quel point dans ton effroyable sous médiocrité de minable pauvre type , tu n’as pas réussi à prouver autre chose qu’un pathétisme qui ne me donne même pas envie de gâcher un mouchoir , fut il usagé .

Si tu as du PQ de récup en revanche , je suis preneur .

Faisons le point . Alors que tu attendais que j’aille prendre ma douche , tapis dans l’escalier lorsque ta place aurait été -tu ne m’en voudras pas j’espère- beaucoup plus appropriée derrière un mur en compagnie de tes amies les blattes , à quel spectaculaire butin songeais tu , abominable crétin ?

N’as-tu donc jamais entendu parler de mon apocalyptique compte en banque ?
Incroyable naze .

Ah , tu peux être fier . De par la grâce de ta brillante équipée , tu as fait l’incroyable acquisition de mon portefeuille , l’œuvre d’art incontestable d’un Chinois payé 20 centimes de la journée . Bravo .

Mais comme si cela ne suffisait pas , tu as jugé utile , quoique l’idée de te prêter une once de jugement me débecte , d’embarquer mon duplicata de permis de conduire , à peine vieux de 3 semaines , me réservant de nouvelles heures de joies administratives qui m’allèchent à l’avance .

Sans parler de ma carte bleue . Grâce à toi , je semble bien parti à nouveau pour battre mon record annuel de pertes en la matière .

Pitoyable corniaud .

Sache bien , concombre masqué de mes deux , que le vol de mon ordinateur ne m’importunera que très moyennement , beaucoup moins en tout cas que le fait que je sache qu’il existe des buses de ton espèce .

En volant cet ordinateur , tu ne m’as après tout que volé 3 ans de photos , écrits , vagues traces de mon existence universitaire , tu ne m’as que coupé de 3 ans de ma vie numérisés auxquels , si je tenais plus qu’a tout ce que je possède d’autre , c'est-à-dire je le concède pas grand-chose , je préfèrerais renoncer plutôt que devoir un jour par accident te rencontrer , même de loin .

Infernal médiocre , je ne te voue même pas mon mépris .

Ce serait accepter l’idée qu’un connard de ton espèce puisse m’importuner .

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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 13:49


Dans une majeur partie des cas , les gens ont le manque d’originalité de faire des rencontres d’une banalité affligeante , par exemple devant un coca légèrement aromatisé au whisky payé 10 euros dans un lieu insalubre se voulant boite de nuit , ou à l’occasion d’une beuverie immonde dans l’appartement poussiéreux d’un Nico quelconque mais doté d’ami es .

Si je vous disait qu’un jour , un pote d’un pote m’avait avoué me préférer à son pote (vous suivez ?) , pour la raison assez déconcertante que « je présentais l’avantage d’être toujours entouré de filles » .

Il est chauve ET en fac scientifique .
Ceci expliquant cela , donc .

En ce qui me concerne , je dois bien reconnaître que fidèle à mes principes , j’ai rarement su faire simple en matière de conquête sentimentale , ma rencontre avec Brune en étant d’ailleurs à ce titre l’illustration assez parfaite .

Pour faire simple , je l’ai attirée sur mon blog après qu’elle ait lu mes péripéties sexuelles racontées sur le blog d’une fille (que j’avais elle même dragué sur son blog , sic) , puis l’ai incitée à venir à Toulouse , ou nous sommes sortis ensembles à la fin d’une journée sans histoire , en omettant bien sur que son ex l’appelait toutes les 2h , ce qui est rarement de très bon augure lorsque l’on souhaite éviter des emmerdes désagréablement prévisibles .

Pour finir de brosser ce charmant tableau , Brune habitait à Barcelone , soit à quelques 450 kilomètres de Toulouse tout de même , dans un charmant T2 , qu’elle habitait avec son ex , mais qui ne l’était pas (son ex) lorsqu’ils l’avaient emménagés .

Ah , et ils dormaient toujours dans le même lit .
Sic .

Que croyez vous qu’aurait fait une personne saine d’esprit , dotée d’une logique implacable et sachant reconnaître une situation merdique au premier regard ? Elle aurait demandé l’asile politique à la Corée du Nord plutôt que de se lancer dans les bras minés de Brune , et dans un conflit quasi nucléaire avec l’ex .

J’ai donc et bien évidemment supplié Brune de tenter l’aventure avec moi .

(…)

Ce fut un conflit sanglant , laissez moi vous le dire .

Lorsque l’ex apprit mon existence , un blocus continental fut entrepris contre les forces démoniaques que je représentais à ses yeux , et Brune fut privée de tout moyen de communication susceptible de lui permettre d’échanger avec moi les mots doux que j’avais très spontanément nourris à son égard .

Particulièrement dès le moment ou l’on avait couché ensemble , en fait .

Mais telle l’Angleterre desserrant l’étau napoléonien (l’asile , c’est encore loin ?) , une vive ténacité et -surtout- des litres de café me permirent de parler en cachette à ma brune , le matin dès 8h alors qu’elle était à son boulot .

Moi , levé à 8h , je me permets de souligner l’ineptie flagrante à laquelle mes sentiments m’ont poussé .

J’allais sauvagement contre attaquer en suggérant à ma brune de se faire loger par un ami , ce qu’elle fit un temps , qui dépassa somme toute et en exagérant à peine la durée de vie de cet insecte idiot nommé éphémère .

Encore un qui porte bien son nom , tiens .

Bien que nos 3 premiers mois ne soient qu’une longue succession de mes allers retours sur Barcelone , et que j’épuisais à ce faire presque autant ma monture (une 306 rouge , soyons modernes quand même) que la patience de ma banquière , il me fallait lancer une véritable offensive pour conquérir définitivement et sûrement ma brune , qui quoique consciente de ma candidature au poste de soupirant en chef , n’était pas loin de penser que le plus simple resterait quand même de prolonger sa guerre des roses avec son ex une dizaine d’années de plus , juste comme ça pour voir .

Je lui ai dit que je l’aimais Place Vendôme , à Paris , un soir de Novembre 2006 .
Et ma candidature a été retenue .

Ben tiens . Quand même , quoi .

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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 19:58


Lorsque l’on est jeunes et beaux , et que notre âge insouciant nous permet de courir au grand air aux milieux des chevaux dans une prairie verte et sans trop de lapins (je nourris une phobie du lapin . Non , je rigolais) , lorsque l’on sort avec une fille , le seul , unique et paisible objectif qui prévaut est « battre mon record de temps passé avec la précédente » .

Ce qui est rarement difficile lorsque l’on a pas passé le cap de la semaine .

Par la suite , et parce que les petits cons ne savent pas rester sagement à une taille décente et se sentent obliger de dépasser le mètre 73.5 ce qui m’énerve mais passons , vient un jour ou des envies lubriques viennent occuper notre esprit , trépidant dans notre maladif cerveau de façon plus éloquente qu’un banc de cgtistes barbus sur des rails un jour de rentrée scolaire .

Pour causer vulgairement : on songe à la possibilité de faire soi même des galipettes , et non plus se contenter de regarder en boucle la scène de cul du « nom de la rose » .

J’adore ce film , au passage .

Naïvement , j’ai longtemps cru que le couple n’était dès lors que la reproduction à l’infini de ce concept naïf et lycéen (quoi pléonasme ?) que je m’en étais fait : des relations courtes , sans grand lendemain , se terminant parfois autrement que dans le sang -mais parfois seulement- , n’ayant aucune conséquence sur ma vie et sur celle de mes désespérées conquêtes .

Grosso modo , je ne faisais que passer , en somme .

J’ai commencé à me rendre compte que quelque chose avait changé avec Erika . Pardon . Je rectifie : Erika m’a amené à penser qu’il était sur terre une race d’êtres masochistes et probablement martiens , qui loin de profiter de la vie au jour le jour (carpe diem et compagnie , quoi) , s’emmerdait à réfléchir sur des concepts aussi barbants que Marcel Proust , que je salue au passage , concepts tordus que sont « que vais je faire plus tard » et « ais je envie de me marier , avoir des enfants , et avec cette personne ? » .

Non mais sérieux , y’en a je vous jure .

Avec Fanny , je me suis aperçu , sans pour autant devenir un des crétins torturés évoqué ci dessus , que si je ne me posais pas encore la question « serais je encore avec elle la semaine prochaine ? » , qu’il était peut-être un brin idiot de rester avec une fille qui me plombait assez régulièrement le moral , bien qu’elle avait je le concède la charmante habitude de tenter de sourire entre 10 crises de larmes .

Environ .

Aujourd’hui … Alors que mes collocs m’annonçaient , il y’a un mois de cela , qu’ils comptaient mettre fin à cette joyeuse épopée qui fut la nôtre pour des raisons obscures qui sont les leurs , la raison première du coût de la colloc me semblant finalement assez surprenant lorsque j’apprenais leur désir de refaire une colloc en septembre avec un autre 3eme larron -que moi , vous l’aurez compris- , je me retrouvais confronté à la question de prendre ou pas un appartement avec Brune .

Ne videz pas votre verre de whisky dans l’évier , vous avez bien lu .

L’appartement est trouvé . Le dossier , bien que j’ai du y retourner une demi centaine de fois , est déposé . Le bail est signé . La copine est bien disposée .

Et moi ?

… bon dieu , j’ai peur .

Je suis foutu , les gars .
Et le pire , c’est que je suis content de l’être .

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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 11:47


Sans doute en raison du nombre de fois ou ma sœur m’abreuvait de Walt Disneyries , je suis attaché à un mythe particulièrement éprouvé en cette sinistre époque que l’on nomme 21ème siècle , dans laquelle des tordus prétendus coiffeurs font croire à de pauvrettes un brin naïves que leur charme prendra toute son ampleur lorsqu’elles auront la coupe de Demi Moore dans GI Jane .

Je suis attaché aux cheveux longs .

Probablement ais je une vision des filles passablement consternante , à savoir que se sont de toutes petites choses fragiles qu’il faut protéger de ses gros bras du haut de son mètre 73,5 , et à qui il faut tenir la porte , et qu’il ne faut jamais , ô grand jamais contredire même lorsque l’on sait qu’elles ont pertinemment tord .

Par exemple lorsqu’elles prétendent avoir le sens de l’orientation .

Mais donc , disais je , en pseudo romantique apocalyptique que je suis , j’ai toujours recherché chez les filles avec qui je sors ce coté petite fille fragile , celle la même que tente de mimer dans le désastre le plus absolu Cécile de France dans les poupées russes , à la demande expresse de ce con de Xavier que tout le monde a envie de baffer sans modération lorsqu’il reste dans son minable train au lieu d’aller coïter comme il se doit avec l’anglaise à même le quai de la gare .

Avouez que vous l’avez pensé , si si .

J’aime les petites filles fragiles . Sans doute parce que je n’ai pas été loin d’être le plus abominable des frères qui soit , je dois aujourd’hui éprouver le besoin d’expier mes péchés familiaux en me prouvant qu’après tout , je suis capable de jouer le rôle d’un petit ami exempt de faiblesse , prêt à défier le monde pour protéger sa petite amie avec plus de force de caractère qu’Albator s’en prenant à de vilains humanoïdes .

Cela alors que j’étais pas loin d’enjamber la balustrade de mon balcon pour calmer mon ulcère naissant , alors qu’une employée de la Cour d’Appel de Montpellier s’apprêtait à me lire la décision que j’attendais depuis 4 ans .

Mais attention . Une petite fille fragile se doit donc de répondre à des stéréotypes mielleux , à faire passer l’épouvantable série se déroulant dans une cabane insalubre paumée au milieu d’une prairie chiante à mourir pour un film d’horreur interdit aux boutonneux de moins de 18 ans .

Qu’elle ait les cheveux longs ait une condition indispensable .
J’insiste .

(…)

2004 .

Cela faisait plusieurs mois que Virginie était devenue ma maîtresse officielle , celle qui l’espace d’une nuit endiablée allait me faire oublier les tracasseries du jour lorsque tout à coup , alors que je ne savais plus quelle banalité débiter pour retenir sa maigre attention , elle me faisait comprendre très subtilement qu’il lui plairait de passer du salon à son lit , qui avait beaucoup vécu ceci dit en passant .

Nous battions de véritables records en matière de déshabillages , au point que je n’avais pas fini de débiter la banalité que j’avais commencé quelques secondes plus tôt alors que nous étions déjà en pleine levrette frénétique .

Indéniablement , cette fille avait un talent inné pour la levrette .

Un soir qui arrivait longtemps après la dernière de nos séances de remue oreillers , elle m’appela , une petite voix enjouée au téléphone , me promettant une grosse surprise si je venais .

En manque de sport de chambre et à une heure très tardive , je ne pouvais qu’acquiescer plus vite qu’un leader de gauche se voyant proposer le ministère des affaires étrangères , fut-ce d’un gouvernement de droite .

Kouchner , je t’ai compris .

Sur le chemin menant chez elle , je réfléchissais à la dite surprise , les hypothèses les plus sexuellement tordues se bousculant plus vite dans ma tête qu’une crétine foule à l’annonce d’une alerte à la bombe , la démarche mal aisée par une grosseur naissante et tiraillante , ne dissimulant que très difficilement mon émotion , sinon l’excitation qui était la mienne à l’idée d’aller transpirer à l’envie dans les draps de la demoiselle .

« Je vais baiser ! Je vais baiser ! Je vais baiser ! Je vais … »

Le manque n’est pas source de poésie , convenons en .

J’arrivais sur place . Elle m’ouvrait la porte à distance , ce qui prolongeais de quelques secondes de plus l’insoutenable attente objet de mon dernier objet de contrariété en cette heure indécente .

De nuit , les loups garous ne sont qu’une lointaine légende à coté d’un Nico célibataire .

Je montais quatre à quatre les marches qui me séparaient encore de mon futur orgasme . Elle m’appelait de sa salle de bain , ce qui me suffisait à imager en un temps record des préliminaires aquatiques .

Je rentrais dans la salle d’eau .

Et me glaçais d’effroi .

A terre , Virginie me souriait . Elle tenait dans sa main un pic à glace une paire de ciseaux .
Et dans l’autre ? La majorité de sa chevelure , qu’elle contempla alors avec un air de « ca y’est , j’ai enfin franchi le pas qui me séparait de la femme moderne , de la Demi Moore de Gi Jane ! »



... Autant vous dire que j’étais sur le chemin du retour moins de 10 secondes après cette vision d’horreur .

ciseauxvi.jpg
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27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 18:58


Lorsque je rencontrais Brune il y’a 9 mois de cela , l’une de mes premières préoccupations , priorités et envies était de l’emmener dare-dare à Calicéo , ce paradis sur terre n’ayant rien à envier à un Neverland où le capitaine crochet aurait enfin empaillé ces criards de mioches abrutis , ou aux jardins de l’Elysée enfin débarrassés de Bernadette Chirac .

Et non , le but de la manœuvre n’était absolument pas de l’apercevoir quasi nue avant l’heure .

Comme si c’était mon genre , tiens .

(…)

9 mois plus tard .

L’accès aux bassins de Calicéo étant aussi onéreux que l’ensemble du programme spatial Apollo , Brune et moi nous décidions , sur les conseils dithyrambiques d’une amie , d’aller jeter un coup d’œil du coté de la piscine de Colomiers .

A propos , un petit Flash-back s’impose .

Vous souvenez vous de cette histoire que je vous narrais naguère , sur cette abominable calamité de l’éducation nationale que j’avais prénommé « Heir Julia » pour son sens de la courtoisie n’ayant rien à envier à celui de Bernardo Guy ? Parfait . Un jour , cette garce se mit en tête de m’humilier une nouvelle fois en me faisant cette remarque saugrenue :
« Senor Nicopoi , vous vous doutez que j’ai eu à votre propos (au conseil de classe , sic) des mots dithyrambiques … a propos , selon vous , cela signifie que j’ai dit quoi de vous , lorsque je dis dithyrambique ? »

Ne connaissant pas la signification de ce terme , et vu l’habitude de cette givrée à m’incendier d’injures , c’est tout naturellement que je répondais :
« Eh bien je suppose que cela veut dire que vous avez dit de moi que je suis un crétin fini , ne connaissant rien à rien , un menteur , un hypocrite et un faisant ? »

Rires dans la classe .
Tas de morveux .

« Non , dithyrambique signifie élogieux , Senor Poirier . Mais comme c’était ironique , vous étiez dans le vrai . »

Je déteste le dithyrambisme .
Fin de la parenthèse .

Pour aller de Toulouse à Colomiers , il existe deux possibilités :
- prendre sagement sa voiture , et y arriver en 10 minutes ;
- croire que Toulouse est une grande ville , que la ligne C de métro existe réellement alors qu’il ne s’agit que d’une vague correspondance d’un train de banlieue insalubre -toutes les heures environ- , débarquer en plein cagnard au milieu de nulle part dans un concert de circulation automobile insoutenable . Durée de trajet : une heure trente .

Si vous cherchez encore la solution privilégiée par un Nico , cela signifie que vous n’avez découvert ce blog il n’y a que quelques secondes , ou que vous n’avez pas scrupuleusement suivi les recommandations de votre médecin lorsqu’il vous a dit « attention , c’est sérieux ! Un diabète , on ne rigole pas avec … » .

Très sérieusement , je me demande ce qui est passé par la tête de l’abruti qui un jour s’est assis à sa table à dessins , et qui m’a pondu ce capharnaüm dantesque que l’on nomme gentiment Colomiers . C’est bien simple , Colomiers donne l’impression d’être un Mc Drive géant , un no man’s land où la simple idée à voix haute exprimée de se déplacer à pied pourrait paraître asociale .

L’enfer , vous dis je .

Le Nico ayant une tendance à vouloir paraître galant , je m’étais senti obligé de proposer de porter le sac de piscine que ma brune avait eu l’outrecuidance de vouloir soulever jusque là , au risque d’endolorir ses petits bras chétifs mais tout doux , si si .

… Non mais sans blagues , j’ai cru me décrocher la mâchoire plus sûrement que la fois ou Clément avait tenté de m’initier à sa science de la muscu .

En ce qui me concerne , il n’est pas rare que je me rende à la plage ou à la piscine en nonobstant qu’une serviette pourrait pourquoi pas et potentiellement me servir . Alors pensez vous : quand je pense effectivement à en prendre une , qui n’ait pas -qui plus est- servie plus de deux mois , c’est jour de fête .
Imaginez dès lors la stupéfaction d’un Nico suant le Pacifique , qui s’étant interrogé sur ce qui pouvait peser autant dans le sac de piscine préparé par sa brune , découvre en tentant de garder son calme : du gel douche , des vêtements propres de sa brune , deux serviettes propres pour la piscine , et la même chose pour la douche

J’en suis encore coi .
Et transpirant , aussi .

(…)

"Je passe , ou je ne passe pas ?"

Parmi les phobies qui sont les miennes , il en est une que j’ai nourri depuis mes 10 ans et les quelques années qui suivirent et que je passais à me gratter les pieds au sang parce qu’un sale type avait contaminé la piscine ou nous rendions avec mon école .

J’ai nommé ce chaudron de l’infamie , ce bouillon d’hépatites en tout genre que l’on appelle sobrement pataugeoires .

Sur la pointe des pieds et les poils hérissés à donner des bouffées d’angoisses à un hérisson , je traverse la flaque , non sans un haut le cœur bien ressenti . Heureusement , l’eau glacée du premier bassin dans lequel je m’enfonçais ensuite allait très vite détourner mon attention , non sans douleur d’ailleurs .

Si quelqu’un recherchait un raccourci pour l’Arctique …

Maussade et regrettant amèrement mon Calicéo à moi que j’aime , je décidais toutefois d’aller me détendre un peu en prenant la direction du toboggan , considérant qu’après tout , il n’y a pas d’age pour faire le con . Je jetais toutefois un regard inquiet au drôle d’énergumène faisant la queue derrière moi , ce dernier ayant une propension assez bizarre à fixer le vide tout en prononçant à répétition un mot pas très -selon moi- explicite .

Ca donnait ça : « Gnu … gnu … gnu … »

Bah . Je montais l’escalier assez vite , et arrivé en haut , m’engageais dans le toboggan confiant et tranquille .

… Je n’avais pas glissé 7 mètres que j’entendais derrière moi un bruit sourd , et des « gnu … gnu … gnu … » raisonner triomphalement dans le toboggan …



Ce furent les secondes les plus angoissantes de ces 7 dernières années .

Et je compte prendre un abonnement à Calicéo . A l’année .

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25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 02:06
Un réquisitoire cruel de l'autorité parentale .



J’ai beau essayer de comprendre , je n’y arrive pas .

Nous nous sommes installés dans cet appartement en 1997 . Nous sommes en 2005 . Il y a donc 8 ans que nous y vivons tous les 4 .

Aucun n’a été exilé ou envoyé en pension , malgré une forte envie parfois et pas qu’en me rasant .

En 8 ans avec 2 maladroits et un chat fou , il y a eu des changements de décor , ou d’objets du décor, je ne le nie pas .
En 8 ans , certains meubles meublant (comme disent les notaires et les cuistres) ont changé de place ou ont été subrepticement remisés le long du trottoir . Ca aussi , je le confesse .

Mais dans l’ensemble , chaque chose est à sa place , et chaque place a été choisie pour son côté pratique et/ou esthétique . Et même les 2 quand c’est jouable .

Alors que je faisais , de temps à autres , subir des montées de taux d’adrénaline supérieures à toute quantité connue (et non scandaleusement blâmable) à ce pauvre chat , je veillais malgré tout à ce que « son » territoire ne subisse pas de modification trop stressante .

Cette longue introduction pour dire ma surprise , ma stupéfaction , bref , mon effarement quand , après un week end passé à l’extérieur , je retrouvais l’appartement que nous avions contraints et forcés du laisser à Nicolas , pensant qu’il l’utiliserait à bon escient pour « réviser » .
A ce propos , je tiens à préciser qu’il faut vraiment être parent pour utiliser ce mot et lui accorder la moindre signification ! Dans la bouche de son rejeton , « réviser » englobe toutes sorte d’activités diverses et variées , à la condition expresse que les dites activités n’aient aucun rapport avec la vie scolaire , les études ou les examens .
Par exemple , quand Nicolas allait à 10 km à pieds , en pleine nuit , retrouver sa copine , il « révisait » .

CQFD .

Donc , je récupérais mon appartement . Officiellement , il était rangé et les traces des « révisions » devaient en être extirpées . D’ailleurs , Nicolas était sincèrement persuadé qu’il
avait fait ce qu’il fallait pour .

Mais trop de révisions , cela laisse toujours des traces .
C’est bien connu .

Disons , dans le désordre :
- Le bar avait subi une attaque frontale et les cadavres de bouteilles étaient debout , rangés mais vides comme le cerveau d’Eve Angeli .
- Une odeur de tabac froid flottait dans l’air à faire râler le cow-boy Marlboro.
- Les plantes vertes (je ne parle pas des amies oubliées de mon fils …) semblaient sorties du décor d’ « Apocalypse now » , manifestement napalmées ou victimes de l’agent orange .
- Certains livres de la bibliothèque avaient été prestement mais mal rangés (le Kama Sutra illustré , L’éducation sexuelle amusante , photos de tournages de l’excellent film Histoire d’O) alors que curieusement , ni Mauriac ni Koestler -par exemple- n’avaient étés ouverts.
- Une ampoule sur deux était grillée (je ne me l’explique toujours pas) .

Mais surtout , et c’est là que je voulais en venir , les tapis étaient dans le « mauvais sens » (rectangulaire, le côté le plus large avait changé d’orientation) et même avaient été remis à l’envers ! Certes celui qui avait subi cet étrange sort était un tapis-coco réversible , mais l’évidence aurait sauté aux yeux de Stevie Wonder .

Le chat lui-même reniflait l’horreur avec un regard intelligent auquel je n’étais pas habitué .

Je passerais sous silence le trou de cigarette en plein milieu d’un tapis , et que cachait misérablement un catalogue opportunément posé dessus , ainsi que les rideaux du salon qui avaient changé de forme et de texture (c’étaient ceux de ma chambre !) .

Je ne parlerai pas charitablement non plus du dessus-de-lit de ma chambre qui , posé n’importe comment , indiquait clairement qu’un crime de lèse-parentalité s’était commis à l’intérieur .

L’intention y était , vous l’aurez compris .

Mais ce qui m’effarait le plus , ce n’était pourtant pas que l’appartement , laissé dans un état proche de la salle d’opération d’un chirurgien maniaque , évoque à notre retour le passage des Ardennes de Gudérian (1945) .

C’était qu’invariablement , Nicolas s’offusque dans un accent de sincérité frôlant celui de Georgina Dufoix de mes douces récriminations , me servant avec un culot assez monstre cette petite réplique dont , pour être franc , je ne me suis toujours pas remis :

« c’est fou , tu vois tout … »

Guillaume-002.jpg
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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 16:38
Ma brune a perdu son verre de menthe , saurez vous le retrouver ?

Image-9.jpg



















Grand jeu concours : Votez avant demain 13h pour qu'un des éléments de cette photo disparaisse* !

* chaussettes hors concours . Jeu sans obligation d'achat , dans la limite des Nico disponibles .
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